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Le Japon met tout en œuvre pour la préparation des Jeux Olympiques de 2020. La sécurité des populations et la protection du territoire sont au cœur du dispositif. Et pour cela, le Pays du Soleil-Levant est prêt à toutes les innovations. L’une des plus spectaculaires date du mois dernier : il a fait importer dans ses laboratoires les quatre virus les plus dangereux au Monde ! Le pays prend des risques démesurés pour pouvoir mieux gérer les situations de crise.

Analyser pour maîtriser

 

Pour ne rien laisser au hasard lors des JO de 2020, le Japon envisage les scénarios les plus noirs : épidémies, attaques bactériologiques. Le Pays du Soleil-Levant veut être sûr de pouvoir affronter n’importe quelle menace. Celle-ci pourrait venir de deux sources : des personnes qui entreraient sur le territoire à l’occasion des Jeux Olympiques ou bien une épidémie due à une attaque bactériologique. Dans les deux cas, le vecteur pourrait être des personnes venues d’autres pays. Pour parer à toutes les éventualités, le Japon a délibérément fait importer les quatre virus les plus dangereux au monde. Son objectif est de les analyser avant le début des Jeux.

Le virus Ebola, le virus Marburg, la fièvre de Lassa et la fièvre hémorragique de Crimée-Congo ont été sélectionnés. L’événement est à marquer d’une pierre blanche. Cette énorme prise de risque vise à pouvoir se préparer au mieux pour éviter toute épidémie. Le laboratoire Musashimurayama, classé niveau P4, a pour ordre d’analyser ces virus afin de mieux les connaître. Toute nouvelle information les concernant est bonne à prendre. Parer à une attaque bioterroriste ne peut en aucun cas s’improviser. Plus la cible est connue, plus il sera possible de la contrer.

 

Développer un test

 

Ayant en main les virus les plus dangereux au monde, le Japon espère pouvoir développer un test pour chacun. Cela permettrait aux autorités du pays de pouvoir détecter rapidement le virus sur les personnes testées. Dès lors que des personnes porteuses de virus seraient détectées, le corps médical vérifierait si elles ont assez d’anticorps pour résister. Après ce diagnostic, les autorités médicales pourraient en conscience décider de faire sortir la personne de l’hôpital

. Si cela s’avérait impossible, elles décideraient de la garder en quarantaine. Il s’agit d’un énorme enjeu de sécurité et on comprend que la mesure prise est une première historique. Les riverains proches du laboratoire ont exprimé leurs inquiétudes face à ces dangers éventuels. Mais la réponse des autorités est claire : il s’agit de prévenir pour mieux guérir. En aucun cas, le pays ne souhaite mettre en danger sa propre population. Ce sont au contraire les éventuels plans machiavéliques susceptibles d’entraver la bonne marche des Jeux qui sont visés par ce dispositif. La stratégie défensive se doit d’être à la hauteur des enjeux, toujours plus importants. Le pays ne peut pas se permettre de ne pas se préparer au pire. La mesure a pour but de rassurer l’ensemble de la population.